La prévention

Education canine

Concernant nos chiens, beaucoup de problèmes de comportements ou d’accidents seraient évités si les précautions nécessaires étaient prises en amont de leur apparition.

Il n’est pas question ici d’évoquer la prévention médicale pour laquelle il est conseillé de s’adresser à un vétérinaire dès l’arrivée du chien et quel que soit son âge.

Dans cet article, vous trouverez un balayage des différentes modalités de prévention qui s’offrent à vous. Il ne prétend pas à l’exhaustivité mais à vous donner un aperçu des sujets auxquels il est indispensable de réfléchir au début de votre relation avec votre compagnon mais aussi tout au long de la vie du chien.

La prévention passive

J’entends par prévention passive, tout ce que l’on peut mettre matériellement en place pour anticiper un risque relatif à la sécurité et au confort de tous les individus du foyer, qu’ils soient humains, canins, félins ou autre.

Ce type de prévention ne nécessite pas la mise en place de séances éducatives ou de plan d’action. Ce sont des précautions simples, faciles à prendre, pour lesquelles aucune compétence n’est requise si ce n’est un peu de bon sens.

Quand un enfant commence à marcher, on prend de nombreuses mesures de prudence : installation de cache-prises, retrait des objets fragiles ou dangereux, protection des coins de table, etc.

Il doit en être de même pour notre compagnon à 4 pattes.

Chaque propriétaire sait qu’avoir un chien suppose l’acquisition d’un collier et/ou harnais et d’une laisse. Ce matériel de base est souvent acquis en même temps que le panier ou la gamelle tant il fait partie des choses auxquelles on pense sans avoir à y réfléchir.

Mais un chien est aussi un être vivant, curieux, sociable (si tout va bien). Il a besoin de s’occuper et d’utiliser pleinement ses capacités.

Donc, on enlève ce que l’on ne souhaite pas qu’il prenne ou mâchouille, on clôture son jardin, on lui donne des jouets pour ne pas qu’il s’ennuie… On aménage l’environnement.

Parce que l’on sait intuitivement qu’en l’absence de ces précautions il existe des risques de destructions, de blessures, de fugues ou autres bêtises.

La prévention passe aussi par l’acceptation de certaines précautions que l’on a parfois plus de mal à mettre en place. Par exemple, installer une cage dans la voiture pour créer un sas de sécurité ou encore prévoir l’acquisition d’une muselière en fonction de la race ou de la nature du chien qui vous rejoint.

La prévention active

Au-delà des aménagements d’environnement et de l’achat de divers équipements, chaque propriétaire devra être attentif aux actions de prévention à mettre en œuvre de l’arrivée du chien jusqu’à la fin de son existence.

L’éducation de base qui est offerte à un chien fait partie intégrante de ce volet préventif. Quelle que soit la manière dont elle est menée, elle est incontournable pour s’assurer un maximum de sécurité et de vie commune humains-chien basée sur l’harmonie et la confiance.

Un autre article étant consacré à l’éducation, nous allons examiner ci-dessous des points de vigilance qu’il est important d’avoir à l’esprit.

Vous souhaitez acquérir un chiot : attention au coup de cœur !

Si vous souhaitez acquérir un chiot et que vous vous rendez dans un élevage, dans un salon ou dans un magasin, il y a de fortes chances (risques) que vous fondiez devant une boule de poils craquante… Les émotions prennent alors le pas sur la raison et vous voilà prêt à dégainer votre carte bleue. Attention, danger !

La prévention devrait commencer chez l’éleveur dès la mise en saillie de la mère : une femelle forcée à la reproduction vit un grand stress qui va se répercuter sur la portée à naître ;

Malheureusement, il existe beaucoup de pseudos-élevages qui ne sont en fait que des usines à chiots. Les femelles y sont forcées à peine pubères et exploitées jusqu’à la fin de leur vie (il n’y a pas de ménopause chez la chienne).

Ces conditions déplorables mettent en danger la santé physique et mentale de la mère et aussi exposent les chiens issus de ces portées à de graves troubles du comportement qui peuvent ne pas être immédiatement décelables.

Malheureusement, il est parfois difficile de déterminer la provenance du chiot qui vous fait craquer. Vous pensez bien que ce type « d’éleveur » ne vous fera pas visiter ses locaux ! Ainsi, ce sont des animaux que vous trouverez en vente dans des lieux présentant tous les signes extérieurs de respectabilité comme les salons pour chiots ou les animaleries.

L’éleveur doit aussi donner les bonnes bases de départ à ses chiots : présence indispensable de la mère ou d’une mère de substitution, manipulations progressives, enrichissement progressif de l’environnement, découverte de différentes situations, objets, individus etc.

On est là, dans la prévention de graves troubles du développement qui seront irréversibles et nécessiteront une surveillance et un aménagement constant de l’environnement du chien.

L’âge de sortie du chiot est également important : loi = 8 semaines minimum

Donc, si vous allez chercher un chiot chez un éleveur, ayez bien en tête de vérifier tous ces points-là.

Si vous achetez un chiot chez un particulier, demandez à voir les parents, regardez où vit la portée, posez mille questions… Un particulier soucieux de bien placer ses animaux sera toujours ravi de constater que vous prenez les précautions nécessaires. S’il a l’air contrarié par vos questions ou ne vous fournit que des réponses évasives, passez votre chemin.

Méfiez-vous également des particuliers qui vous donnent rendez-vous dans des lieux publics pour vous présenter le chien. Comme il est expliqué ci-dessus, ces chiens sont souvent issus d’élevage-usine et n’ont pas bénéficié des conditions de gestation, de naissance et d’environnement nécessaires à leur bon développement. Les risques de voir survenir des problèmes comportementaux graves sont élevés.

La meilleure façon de ne pas se tromper est de définir son choix avant de commencer vos recherches et de mener ces recherches d’une façon méthodique et lucide.
Pour ne pas risquer le dangereux coup de cœur et mettre toutes les chances de votre côté, vous pouvez vous faire accompagner dans l’ensemble de la démarche par un professionnel canin qui saura vous guider dans ce parcours délicat.

Pour la conduite à avoir dans le choix et l’accueil d’un chiot, je vous propose un article plus complet sur le sujet.

La prévention dure toute la vie du chien

Certes, on pense souvent au chiot dès lors que l’on aborde la prévention des troubles du comportement mais le chien adulte est également concerné dans différentes étapes de sa vie.

Même si votre chien est près de vous depuis des années et que vous vivez en parfaite intelligence (d’ailleurs si c’est le cas c’est sans doute que vous avez pris dès le début les précautions nécessaires 😉), il y a des étapes qui nécessitent une attention particulière.

Dans ces moments forts, il vous appartiendra de préparer au mieux votre chien en amont, pendant le changement et dans la période qui suivra.

  • Vous allez déménager : Snoopy va quitter ses repères et tout autour de lui sera différent : l’espace, les odeurs, les bruits…Il va perdre ses habitudes et son confort ; la transition peut être difficile à gérer pour lui.
Chien en ville
  • Un bébé arrive ! Heureux évènement pour vous, peut-être moins pour votre compagnon à 4 pattes. Là encore, il va se trouver confronté à des odeurs et des bruits qu’il ne connaît pas mais surtout votre relation va être modifiée quelques soient les efforts que vous ferez pour le tranquilliser : vous serez moins disponible, les balades ne seront plus les mêmes, il conviendra de ne pas aboyer, La plus grande partie de vos attentions et de vos câlins auront un autre destinataire… De quoi être perturbé non ?

  • Vous vous mettez en couple / Vous vous séparez de votre conjoint(e) / Un enfant quitte le domicile familial ?  Là encore gros changements pour votre chien qui devra faire avec le départ d’humains avec qui il avait des habitudes et de l’attachement ou au contraire avec l’arrivée de quelqu’un qui va lui prendre une part de l’attention que vous lui portiez.

  • On peut également citer l’arrivée (ou le décès) d’un autre animal, un départ en vacances qui nécessite de le confier, l’avancée en âge de votre chien et les modifications comportementales qui l’accompagnent etc.

L’éducation des humains est un volet important de la prévention

Chiens et humains ne sont pas de la même espèce…

Ils ont des fonctionnements et des besoins différents.

Cependant les 6 émotions de base sont les mêmes : comme nous, le chien connaît la peur, la joie, la tristesse, la colère, le dégoût et la surprise.

Simplement ses outils pour exprimer ses émotions sont moins subtils que les nôtres.

Chiens et humains font partie de deux espèces différentes
Chien – humain : 2 espèces différentes

Par exemple, si je me cache derrière une porte et vous fais un grand « Bou ! » quand vous passez, vous allez bondir puis, selon le cas vous allez me crier dessus, ou éclater de rire ou me dire « ne fais plus jamais ça ! ». Puis vous passerez à autre chose.

Si je fais la même chose à un chien, le sursaut sera le même mais la réponse pourrait être beaucoup plus brutale. Et l’incident s’inscrira dans sa mémoire, entamant la confiance qu’il a en moi.

Autre exemple que l’on rencontre fréquemment : le propriétaire qui, de temps à autre, prend la gamelle du chien qui mange en pensant mener une action de prévention au cas où… ou pour que le chien comprenne qu’il doit toujours obéir.
En réalité, ce que le chien comprend c’est qu’on peut venir lui prendre des choses vitales pour lui. Il risque alors de développer une attitude méfiante qu’il va généraliser à d’autres situations.
C’est ainsi qu’un jour on se retrouve face à un animal qui grogne dès que l’on s’approche de lui lorsqu’il est avec un jouet ou autre chose qu’il considère comme une ressource importante…

Connaître les besoins du chien

Les besoins de l’espèce canine sont souvent méconnus entraînant de façon bien involontaire des façons d’agir (ou de ne pas agir) qui sont préjudiciables à l’épanouissement de nos chiens.

Or, un chien dont les besoins ne sont pas comblés est insatisfait et frustré. Ce qui bien sûr rejaillit sur son caractère et l’amène à produire des comportements pouvant être très dérangeants pour les humains.

Les chiens sauvages passent environ 5h par jour à rechercher leur nourriture puis à l’ingurgiter ;
Les chiens de travail passent plusieurs heures par jour à s’entraîner ;
Les chiens de mushing dépensent une grande énergie dans leurs activités de transport de traîneaux…
Mais à nos chiens de famille, on ne leur demande que de nous tenir compagnie.

Résultat : très souvent nos petits compagnons s’ennuient ferme !

Problèmes de comportement car le chien s'ennuie

Certains vont compenser cet ennui en adoptant des comportements leur permettant de dépenser une partie de cette énergie que la vie sédentaire les empêche d’exprimer.

Par exemple, si vous ignorez le fait que votre animal doit pouvoir se promener tous les jours pour flairer de nouvelles odeurs, faire des rencontres… vous courez le risque que l’énergie qu’il aurait déployé dans cette activité soit reportée sur des aboiements intempestifs, sur de la destruction de meubles ou d’objets ou sur tout autre comportement lui permettant de se défouler.

Lors d’une prise en charge, on constate souvent que le problème du chien est réglé ou fortement atténué juste en lui offrant la possibilité de s’occuper suffisamment dans la journée.

Il ne s’agit pas pour autant de vous condamner à passer plusieurs heures par jour à vous promener ou jouer avec votre chien !
La connaissance de ses besoins et de la façon dont vous pouvez les satisfaire permet de mettre en place un programme de prévention efficace sans vous obliger à intervenir en permanence.

Ainsi, un chien à qui l’on offre une gourmandise longue à mâchouiller va y consacrer beaucoup d’énergie car cette activité va mobiliser de nombreux sens.

De même, savez-vous qu’offrir 6 minutes de jeu cognitif à votre chien équivaut à une dépense physique moyenne d’1h ?

Savoir comment agir

La vie avec un chien n’est pas un long fleuve tranquille et même si votre compagnon ne pose aucun problème particulier, il y a ou il y aura toujours des moments où sa réaction vous prendra de court.

  • Comment réagir si brusquement il refuse d’écouter ?
  • Que faire si vous l’entendez grogner ?
  • Comment le calmer quand quelque chose le surexcite ?
  • Et quand une situation lui fait peur ?
  • Etc.

Or, ce n’est pas au moment où l’évènement se produit qu’on est au maximum de nos capacités de réflexion. Pris par nos propres émotions, nous allons réagir selon notre tempérament mais il y a fort à parier que ce ne sera pas de la bonne manière…
Ainsi si je crie sur mon chien qui refuse de revenir, je ne lui donne guère envie de m’écouter.
Et si quand il finit par me rejoindre je le gronde et le rattache, la prochaine fois il mettra encore plus de temps pour m’obéir car il anticipera une réaction négative pour lui.

En revanche, si j’ai appris et compris comment fonctionne mon chien, j’utiliserai d’autres moyens pour le faire revenir et lorsqu’il m’aura rejoint, je lui ferai une belle fête ! Ainsi, m’obéir aura pour lui des conséquences positives qu’il voudra voir se renouveler.

Le cas particulier des enfants

Les enfants doivent être une priorité en matière de prévention.

Différents congrès scientifiques (ISAZ Vienne et CSF Lincoln notamment en 2014) ont présenté que 50 à 65% des enfants de 3 à 5 ans ne savent pas distinguer un chien stressé d’un chien heureux.

Quand un enfant croit qu’un chien qui montre les dents sourit, il se met en grave danger.

Prévention enfants- savoir lire le chien
Un « sourire » très menaçant…

Or les enfants sont très fréquemment en contact avec des chiens : chez eux ou chez des amis mais aussi dans la rue, dans les parcs ou les transports.

Qui n’a pas déjà vu un gamin se précipiter vers un chien qui se promène et vouloir absolument le caresser ? Tandis qu’un autre va être terrorisé et crier à la vue d’un toutou qui s’approche tranquillement ! Dans les 2 cas, la réaction n’est pas adaptée.

Dès l’âge de 4 ans, l’enfant peut être sensibilisé à la connaissance du chien et aux comportements à adopter en différentes circonstances.

Et parce que l’on ne sensibilise pas un enfant de la même façon qu’un adulte, il existe le programme PECCRAM (Programme d’Education à la Connaissance du Chien et au Risque d’Accident par Morsure). Cette action ne peut être dispensée que par des formateurs habilités ayant suivi eux-mêmes une formation spécifique.

Pascale, fondatrice de Cynosphère est intervenante PECCRAM.

Bien entendu, des actions de prévention peuvent être également menées en dehors de ce programme, de façon plus classique, à l’occasion de séances d’éducation. Il est toujours possible de consacrer un temps ou une séance à l’enfant pour lui donner quelques notions de compréhension du chien et des gestes qu’il peut ou doit éviter de faire selon les contextes.

Le coût de la non-prévention

Il est un proverbe bien connu disant qu’il vaut mieux prévenir que guérir.

Essayons de faire un petit tour de la question avec un exemple :

Vous avez l’habitude de promener votre chien dans la nature et comme il ne cherche pas à trop s’éloigner de vous, vous le laissez gambader librement. D’ailleurs, les quelques fois où vous l’avez rappelé, il est revenu vers vous sans problème. Dès lors, pourquoi lui apprendre le rappel ou l’arrêt sur commande ?

Or voilà qu’un jour, votre chien sent une nouvelle odeur très attirante et éprouve le besoin irrésistible de la suivre. Vous le rappelez mais là, il ne vous connaît plus, sa motivation à suivre la piste est bien trop forte ! Vous allez l’appeler plusieurs fois, crier, courir après lui… Bref, tout ce qu’il ne faut pas faire.

Vous voilà donc planté au milieu du chemin et votre chien a disparu dans la nature. Vous allez vivre un moment plus ou moins long d’angoisse à l’idée de ce qui peut lui arriver, de la nuit qui va tomber, de la route qui n’est quand même pas si loin que ça… Vous allez vous promettre de ne plus jamais le lâcher, de lui apprendre le rappel, etc.

Enfin, voilà Snoopy qui revient, ouf ! Fort de cette désagréable expérience vous décidez de ne plus le lâcher jusqu’à ce qu’il ait appris à revenir sur demande. Mais cet apprentissage ne se fait pas en quelques jours, il s’agit d’un travail long surtout si le chien n’y a jamais été soumis. Alors en attendant, vous gardez Snoopy en laisse.

Oui mais…

Vous le privez d’une activité qui satisfaisait plusieurs besoins : la dépense physique de courir, le flairage sans contrainte, le plaisir de la liberté… Vous rentrez de vos promenades frustrés tous les deux : vous parce que tenir votre chien attaché n’est pas ce que vous souhaitez et lui parce que ses promenades ne lui apportent plus les mêmes satisfactions que précédemment.

Au-delà du déplaisir immédiat, les conséquences peuvent être multiples.

Ainsi, vous ne comprenez pas pourquoi mais progressivement Snoopy produit de nouveaux comportements : il commence à aboyer au moindre bruit ; ou bien lui qui était si calme, se met à vous creuser des tranchées dans le canapé. Ou encore, il devient voleur ou fugueur, ou…

Vous ne faites pas forcément le lien et pourtant ! Le manque de rappel de Snoopy a entraîné une privation d’exercice non compensée par la mise en place d’activités de substitution. Votre chien a donc de lui-même trouvé des moyens de compensation en mettant en place des comportements qui sont très gênants et qui risquent d’augmenter tant que ses besoins ne sont pas de nouveau satisfaits.

A ce stade, vous pouvez avoir différentes réactions :

  • Vous punissez votre chien : il va continuer ou développer d’autres comportements encore plus nuisibles. Ou alors il va prendre peur et votre relation sera dégradée et vous serez tous les deux malheureux

  • Vous cherchez des solutions sur internet : quelles recherches allez-vous mener ? Par exemple : « mon chien aboie ». Vous allez trouver plein de conseils plus ou moins judicieux à ce sujet et faire votre choix sur la façon d’agir. Peut-être même aurez-vous un certain succès au début. Mais comme vous vous serez focalisé sur le symptôme (les aboiements) et non sur la cause (la diminution d’activité physique), votre satisfaction sera de courte durée…

  • Finalement, vous allez consulter un professionnel canin. Si vous faites le bon choix et que ce professionnel connaît bien son métier, les questions qu’il vous posera et l’analyse qui en découlera permettront de remonter à la source du problème et enfin, le plan d’action mis en place vous rendra votre sérénité à vous et à votre chien. Mais que d’énergie déployée au préalable ! Sans compter le coût financier forcément plus important quand une rééducation est nécessaire.

Cet exemple est le reflet de nombreuses situations réelles. Je pourrai vous en citer des dizaines qui bien que toutes différentes dans leurs contextes et leurs manifestations, aboutissent aux mêmes résultats.

L’apprentissage des ordres de base est une action forte de prévention. Le négliger expose à beaucoup de conséquences désagréables :

  • Une perte de temps et d’énergie : à trouver puis à tester différentes solutions
  • Des émotions négatives et du stress dont on se passerait bien
  • Du stress pour le chien, éventuellement de la peur face aux réactions de son propriétaire
  • Des risques pour la santé et la sécurité : chien agressif, chien qui traverse la route…
  • Des frais éventuels de vétérinaire en cas de blessure
  • Le coût d’une prise en charge rééducative longue par un professionnel canin là où quelques séances de prévention auraient suffi au départ
  • Le risque de baisser les bras et de « faire avec » ce qui va vous pourrir la vie à long terme
  • In fine, pour le chien il y a le risque d’abandon voire d’euthanasie…

Que ce soit en termes de temps, d’argent, d’énergie, de bien-être… mener des actions de prévention et d’éducation de base est plus économique que devoir recourir à une rééducation et plus satisfaisant que de se laisser aller au découragement.

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